La Galeriste

Après une maîtrise d’Histoire de l’Art à la Sorbonne, Marie Watteau crée sa première entreprise : Eurek’Art. Pendant plusieurs années, et parallèlement à ses travaux auprès de galeries, d’experts et de commissaires priseurs, elle effectue des missions de recherches en Histoire de l’Art du XIXe et du début du XXe siècle pour de nombreux musées étrangers ( Van Gogh Museum d’Amsterdam, Cleveland Museum of Art, Minneapolis Institute…).

En 2003, quittant la recherche pour se tourner vers le marché de l’art, elle ouvre sa première galerie à Paris, rue Sainte-Anne, avant de s’installer en 2007 rue de Beaune dans le prestigieux « Carré Rive gauche ». Dans ses galeries, elle organise plus d’une vingtaine d’expositions, enrichissant par ses découvertes de nombreuses collections privées françaises et étrangères.
Le musée d’Orsay, le musée du Petit Palais, le musée des années 30 à Boulogne, le musée de Meudon, le musée Maurice Denis ou encore le musée de Copenhague lui achète également des œuvres.

En 2014, elle quitte sa ville natale pour s’installer à Bordeaux, charmée par la beauté de la ville et enthousiasmée par ce qu’il reste à y entreprendre. Continuant le courtage et le conseil en gestion de collection, elle décide en 2021 de quitter son bureau pour reprendre un espace ouvert sur la rue : une galerie en face du Parc Bordelais, un quartier magnifique où l’art avait presque déser

La Galerie

C’est un endroit comme il y en a peu à Bordeaux, une galerie d’art pensée plutôt comme un salon, ouverte sur la rue mais sur rendez-vous. Eclectique au premier abord, l’accrochage a comme fil conducteur l’œil de la galeriste, qui fait partie des adeptes des passerelles entre les périodes et les différentes techniques artistiques. « Tous les objets peuvent se mélanger quand on les choisit pour qu’ils puissent dialoguer entre eux avec élégance et, idéalement, un soupçon de malice ! »

Longtemps spécialisée dans les années 1850 à 1950, avec un focus sur le symbolisme et sur la modernité figurative des années 1920-40, Marie Watteau s’est ouverte au fil des ans à l’art abstrait de l’après-guerre, et garde également toujours un œil ouvert sur la création contemporaine : la sélection des œuvres présentées à la galerie va donc des années 1850 à aujourd’hui.

Tableaux, œuvres sur papier et sculptures côtoient quelques objets coups de cœur. L’onirisme, l’atypique et l’inattendu sont depuis longtemps « sa marque de fabrique ».

En dehors de l’accrochage permanent qui change au gré des achats et des ventes, deux à trois expositions par an y prennent place, faisant découvrir, par exemple, un accrochage thématique.

La gestion de collection

Parallèlement à son activité d’achat-vente d’œuvres, sa longue expérience transversale dans tous les rouages du monde de l’art ainsi qu’ une forte demande de ses clients l’ont naturellement amenée vers le conseil en gestion de Collection. Il s’agit de conseils à l’achat bien sûr, en essayant de répondre à une demande spécifique pour débuter ou enrichir une collection. , mais aussi et surtout de conseils à la vente.

« Lorsque l’on veut se séparer d’une collection, il y a d’autres solutions que de tout confier à un commissaire-priseur ! Je propose un service sur-mesure qui optimise la collection en la considérant pièce par pièce. Une collection n’est pas qu’une liste d’œuvres avec des valeurs en face. Il faut d’abord étudier les besoins des héritiers à court et plus long terme et l’historique de chaque oeuvre pour notamment optimiser fiscalement sa vente. Il faut savoir garder certaines pièces, en vendre au contraire d’autres dont la côte risque par exemple de peu ou mal évoluer. Et lorsque l’on décide de vendre, il faut savoir opter pour les solutions à la fois les plus performantes et les moins risquées : salle des ventes spécialisée avec des frais négociés, vente directe à un collectionneur privé, vente aux entreprises via le leasing d’œuvres d’art, vente à une institution publique…. Certificats d’authenticité, transports et assurances spécialisées font évidemment partie de ce service qui repose avant tout sur un rapport de confiance, car j’agis précisément comme si la collection était la mienne, l’intérêt de mon client et le mien étant lié. »